Fiche estimation des charges
consulting formations PMP® simulateur PMP®Evaluer l’effort humain nécessaire pour réaliser le projet. Cette évaluation approximative permet :
Fiche 1 – 1 : Méthode Delphi.
Fiche 1 – 2 : Méthode de répartition proportionnelle.
Fiche 1 – 3 : Méthode d’évaluation analytique ou méthode des abaques.
Fiche 1 – 4 : Méthode des points fonctionnels
Fiches 1 – 5 : Ratios.
Commentaires :
Cette méthode est à utiliser si on dispose de peu d’informations sur le projet, c’est à dire plutôt dans les actions d’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Cette méthode est basée sur du jugement d’expert, elle consiste à rechercher des analogies avec des projets déjà menés dans ou hors de l’entreprise. Elle propose une mise en commun des expériences et des jugements des intervenants. Les intervenants doivent avoir une réelle expérience dans la réalisation de projets.
Cette méthode a une démarche en six points :
Commentaires :
Méthode efficace mais coûteuse en jours - hommes. A utiliser sur de gros projets
Cette méthode peut être utilisée de trois manières :
Cette méthode est basée sur l’observation d’une proportionnalité entre les charges de réalisation des diverses étapes du cycle de vie d’un projet.
Les ratios habituellement observés sont :
ETAPES | RATIO |
Cahier des charges (étude préalable | 10 % du total du projet (jusqu’à la livraison du logiciel pour réception) |
Etudes détaillées (SFG et SFD) | 20 à 30 % du total du projet |
Etude technique (ST) | 5 à 15 % de la charge de réalisation + tests unitaires + tests d’intégration. |
Réalisation et tests (unitaires et intégration) | Deux fois la charge d’étude détaillée. |
Commentaires :
Cette méthode est utilisée par les informaticiens et doit être le fruit d’une capitalisation. Elle a toute sa raison d’être au niveau des « spécifications techniques » (ST) mais peu être « extrapolée » au niveau des spécifications fonctionnelles détaillées (SFD).
Les unités d’œuvre utilisées pour cette méthode sont une typologie de programmes et un niveau de complexité. Bien entendu, les poids standard affectés aux programmes varient en fonction de la technologie utilisée.
Le tableau suivant est un exemple des abaques à produire.
Langages procéduraux (Cobol, etc.) :
Type de programme | Facile | Moyen | Complexe | Total | ||||||
Nbre | Poids | Tot | Nbre | Poids | Tot | Nbre | Poids | Tot | ||
Menu | 0,25 | 0,5 | 1 | |||||||
Mise à jour | 1 | 2,5 | 4 | |||||||
Consultation | 1,5 | 3 | 5 | |||||||
Impression | 1 | 2 | 4 | |||||||
TOTAL |
Commentaires :
Cette méthode a toute sa raison d’être au niveau des « spécifications fonctionnelles détaillées » (SFD) mais peu être « extrapolée » au niveau du cahier des charges.
Cette méthode propose de faire une évaluation des charges à partir de la vision externe du futur produit. La vision externe est la vision que peut avoir un utilisateur du produit, par opposition à la vision interne, qui est la vision du technicien. Elle s’appuie sur cinq type d’unité d’œuvre (Groupe logique de données internes (GDI), Groupe logique de données externes (GDE), Entrées (ENT), Sorties (SOR) et Interrogations (INT)) et sur trois niveaux de complexité : Faible, moyen, élevé. A chaque couple type d’unité d’œuvre / niveau de complexité correspond un nombre de points fonction. Puis des règles permettent de passer des points fonction à la charge.
1 Dénombrement des GDI et détermination (simplifiée) de leur complexité. Un GDI est un groupe de données perçu comme étant logiquement liées (classe entité de UML) et géré par le logiciel. DE = Données élémentaires
1 à 19 DE | 20 à 50 DE | > 50 DE | GDI faible | GDI moyen | GDI élevé | |
Faible | Moyen | Elevée | 7 points fonct | 10 points fonct | 15 points fonct |
2 Dénombrement des GDE et détermination (simplifiée) de leur complexité. Un GDE est un groupe de données perçu comme étant logiquement liées (classe entité de UML) et non géré par le logiciel.
1 à 19 DE | 20 à 50 DE | > 50 DE | GDI faible | GDI moyen | GDI élevé | |
Faible | Moyen | Elevée | 5 points fonct | 7 points fonct | 10 points fonct |
3 3. Dénombrement des ENT et détermination de leur complexité. Une ENT est une fonction qui « entre » des informations dans le produit. Une ENT permet de saisir et d’interroger un certain nombre de DE, et utilise en lecture ou en mise à jour des Groupes de Données Référencées (GDR) qui sont des GDI ou des GDE. Il en est de même pour les INT
1 à 5 DE | 6 à 19 DE | > 19 DE | ENT faible | ENT moyenne | ENT élevée | ||
0 ou 1 GDR | Faible | Faible | Moyenne | 3 points fonct | 5 points fonct | 6 points fonct | |
2 à 3 GDR | Faible | Moyenne | Elevée | ||||
4 GDR ou + | Moyenne | Elevée | Elevée |
4 4. Dénombrement des SOR et détermination de leur complexité. Une SOR est une fonction qui externalise des informations transformées.
1 à 5 DE | 6 à 19 DE | > 19 DE | SOR faible | SOR moyenne | SOR élevée | ||
0 ou 1 GDR | Faible | Faible | Moyenne | 4 points fonct | 5 points fonct | 7 points fonct | |
2 à 3 GDR | Faible | Moyenne | Elevée | ||||
4 GDR ou + | Moyenne | Elevée | Elevée |
5 5. En fin de cahier des charges : 1,5 à 2 jours par points fonction. En fin de SFD : de 1 à 1,5 jours par points fonction.
Nous présentons ici les autres charges à prendre en compte.