Fiche processus – langage de modélisation
consulting formations PMP® simulateur PMP®Extrait de l’ouvrage ‘Processus métier et S.I.’ de Chantal Morley, Jean Hugues, Olivier Hugues, Bernard Leblanc publié chez Dunod.
Cette annexe présente une description succincte des méthodes et langages cités dans le chapitre 6 : Les langages de modélisation. Nous nous sommes limités à la description des diagrammes susceptibles d’être utilisés dans la description des processus.
Les quatre méthodes et langages décrits sont : la méthode OSSAD, IDEF0, MERISE et UML.
Cette description se présente sous forme de fiches qui sont de trois types :
Référence : P. Dumas et G. Charbonnel, « La méthode OSSAD » Éditions d’organisation (1990).
Fin du projet « OSSAD » (Office Support System Analysis and Design) 1989 par la publication d’un guide méthodologique.
L’objectif de la méthode OSSAD est : « mettre au point et diffuser une méthode originale d’analyse et de conception de système de soutien du travail de bureau ou système bureautique ».
Typologie des modèles : 2 types de modèles peuvent être utilisés dans la description des processus.
Le Modèle Abstrait (MA) : « Ce qui doit être fait et pour quoi ». Ce modèle cherche à représenter les caractéristiques propres du bureau et les frontières du système à étudier.
Le Modèle Descriptif (MD) : « Qui fait quoi et comment ». Ce modèle représente les choix passés ou futurs concernant les personnes, les moyens techniques, l’organisation, la configuration spatiale et physique, etc.
Du modèle abstrait (MA) :
Le modèle abstrait peut être représenté par des graphes de type réseau (type A1) ou des matrices (type A2)
Du modèle descriptif (MD) :
Le modèle descriptif peut être représenté par des graphes de relation (types D1 et D2) et des diagrammes séquentiels (type D3, D4, D5).
Définition :
« Ce qui doit être fait et pour quoi ». Ce modèle donne les moyens pour représenter les caractéristiques propres du bureau et les frontières du système à étudier. Ces moyens sont à la fois des concepts comme les fonctions, sous fonctions, activités, paquets d’information ; mais aussi des graphe et matrice permettant de représenter graphiquement le système.
Définitions et description :
Graphes du modèle abstrait :
Ce graphe met en évidence les relations entre les Fonctions à l’intérieur d’un organisme et avec son environnement. Ce graphe réseau a pour nœud les Fonctions et pour arcs les paquets. Les paquets sont des entrées ou des sorties de Fonctions.
Cette matrice est la charnière entre le modèle abstrait et le modèle descriptif. Elle met en relation les rôles et les activités.
Définition :
« Qui fait quoi et comment ». Ce modèle représente les choix passés ou futurs concernant les personnes, les moyens techniques, l’organisation, la configuration spatiale et physique, etc.
Ce modèle contient aussi des critères ou des éléments d’évaluation suffisants aux prises de décision.
Définition et description :
On décrit ces trois concepts par : leur nom qui est un substantif en minuscule, initiales en majuscule (Unité : souligné ; Rôle ou Acteur : non souligné), un identifiant (Unxx, Roxx, Acxx), leur description, l’arborescence hiérarchique, les relations avec les autres Rôles ou Unité, les ressources (entrantes, sortante, consultées), des critères d’évaluation et pour les Rôles, les Acteurs jouant ces Rôles.
Origine : IDEF0 vient de « ICAM Definition », du nom d’un projet de l’U.S. Air Force mené dans les années 1970 visant à développer des outils de fabrication assistée par ordinateur.
Typologie des modèles : Un modèle IDEF0 se compose d’une arborescence de diagrammes comprenant des fonctions, du texte et un glossaire. A l’exception du diagramme de premier niveau (nommé A-0), tout diagramme est attaché à un diagramme « parent ».
Le diagramme de premier niveau, appelé « diagramme de contexte », représente le système global.
Un diagramme IDEF0 se compose de boites qui représentent des fonctions et de flèches qui représentent des interfaces.
Représentation graphique :
Références : PANET G. et LETOUCHE R — Merise/2, Les éditions d’Organisation (1993).
Origine : En 1976 prise en compte des méthodes par le ministère de l’industrie. En 1978 et 1979 la méthode Merise a été définie.
Typologie des modèles : deux niveaux de modèles sont utilisables dans la description des processus.
Le niveau conceptuel : Correspond à la finalité de l’entreprise en explicitant sa raison d’être : c’est le « Quoi ».
Le niveau organisationnel : « Qui fait quoi et où ». Ce sont les choix d’organisation : les postes de travail, les choix d’automatisation, et l’aspect temporel.
Les modèles :
Modèles du niveau conceptuel : Deux modèles ont été retenus
Modèles du niveau organisationnel : Deux modèles ont étés retenus
Définition : Le niveau conceptuel décrit la finalité de l’entreprise : c’est le quoi.
Définitions :
Processus : ensemble d’opérations conceptuelles liées ayant une même finalité.
Définitions (suite)
Définition : Le niveau organisationnel prend en compte les choix d’organisation : les niveaux d’information, les postes de travail concernés, l’aspect temporel.
Définitions :
Opération élémentaire : ensemble d’actions qui font passer la structure de donnée d’un état stable à l’état stable suivant, qui se déroule dans un même lieu, au même moment, avec un même niveau d’informatisation.
Définitions (suite) :
Cf. MCTA
Cf. MCTA
Références : C. Morley, J. Hugues et B. Leblanc : UML pour l’analyse d’un système d’information : le cahier des charges du maître d’ouvrage »
Origine : En 1997 fusion des méthodes OOD, OMT et OOSE à l’initiative de la société Rational Software.
Principaux concepts :
Objet : élément qui satisfait aux principes de distinction, de permanence et d’activité. Un objet comporte une identité, un état et un comportement.
Classe : ensemble d’objets sur lesquels on peut reconnaître des similitudes dans le champs de l’étude (identification, type d’état et rôle joué).
Entité : concept global d’information traduisant un choix de gestion.
Acteur : intervenants internes ou externes à l’entreprise.
Processus : organisation d’un ensemble finalisé d’activités effectuées par des acteurs mettant en jeu des entités.
Diagrammes UML
Cinq diagrammes ont été retenus pour la description des processus
Définition : le diagramme de communication (ou collaboration) est une représentation schématique des interactions entre les différents objets du système étudié. Le diagramme de séquence est une variante du diagramme de collaboration permettant de mieux visualiser la séquence des messages entre objets par une lecture de haut en bas.
Concepts :
Valeur de l’identifiant de l’instance ou nom de la classe. Les objets représentés dans les diagrammes de collaboration ne sont pas exclusivement des instances d’entités. En effet, certains messages peuvent avoir comme origine ou destinataire des acteurs qui seront représentés. Le nom de l’objet est souligné.
Moyen de communication entre objets. Le message peut être réflexif si l’objet émetteur et l’objet récepteur appartiennent à la même classe. Le nom du message est précédé d’une séquence permettant de préciser l’ordre d’émission du message. Certains messages peuvent être complétés par un ou plusieurs arguments, d’autres peuvent être synchronisés et d’autres encore peuvent être soumis à condition.
Définition :
Le diagramme d’états permet de représenter tous les états d’une classe ainsi que les évènements qui provoquent un changement d’état.
Concepts :
Un état est une situation durable dans laquelle peuvent se trouver les objets d’une classe et à laquelle on associe des règles de gestion et des activités particulières.
Une transition est une relation orientée entre deux états, à laquelle est attaché un événement et qui indique qu’un objet dans le premier état passera dans le second si certaines conditions sont remplies.
Une action est une opération élémentaire et instantanée. L’action peut figurer sur la transition, dans ce cas elle sera précédée d’un « / » ou dans un état.
Les actions figurant dans un état sont déclenchées par trois types d’événements : l’entrée dans l’état, la sortie de l’état ou par une « transition interne » qui laisse l’objet dans le même état.
Définition :
Le diagramme d’activité est un graphe orienté qui décrit l’enchaînement des traitements et qui permet de visualiser la répartition des activités entre les différents acteurs.
Concepts:
C’est un séquencement de traitements, c’est à dire d’action ou d’activité. Ces actions/activités sont reliées par des transitions.
Le flot d’objet permet d’indiquer quelle est la part prise par chaque objet dans l’exécution du travail.
Un flot de contrôle peut avoir des chemins alternatifs qui sont soumis à des conditions de garde.
Les synchronisations permettent de représenter des flots de contrôle qui suivent des chemins parallèles ou qui convergent.
Le couloir d’activité permet de représenter les activités et l’acteur qui en est chargé.
Définition :
Les cas d’utilisation permettent la représentation des cas identifiés et de l’acteur associé à chacun.
Concepts :
Par ailleurs on peut associer au cas un ou plusieurs les diagrammes de séquence, d’activité, d’états-transitions.